LES MEMOIRES PUBLIES DE NOS ETUDIANTS
Le
Master 2 a conclu en 2012 un contrat d’édition avec la maison
L’Harmattan pour la publication annuelle des deux meilleurs mémoires de la
promotion dans une collection propre au Master 2.
Ont ainsi été publiés :
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LES COLLOQUES ET DÉBATS ORGANISES PAR LE MASTER
Le Master 2 organise des colloques sur des thèmes intéressant les collectivités territoriales.
Réforme territoriale et politiques sociales : quels enjeux pour la cohésion sociale ?
A l'heure de la réforme territoriale et d'un nouvelle répartition des compétences, quel bilan peut-on faire des politiques sociales ? Quelles en sont les perspectives ?
Table ronde présentée par André Bel
à l'Université de Cergy-Pontoise, Site des Chênes Salle des conférences, rez-de-chaussée 33 boulevard du Port, Cergy-Pontoise |
Les collectivités territoriales et l’élection présidentielleColloque organisé dans le cadre des Journées
décentralisées de l’Association française de droit constitutionnel, le 9 mars
2012, à l'UCP et dont les Actes ont été publiés dans la collection LEJEP de la maison d'édition Lextenso en 2013.
Les collectivités territoriales et l'élection présidentielle : tel est le thème de la journée d'études qui a été organisée à la faculté de droit de Cergy-Pontoise dans le cadre du master 2 Collectivités territoriales et politiques publiques et du centre de droit public du Laboratoire d'études juridiques et politiques. Cette journée d'études, qui constitue l'une des 7 journées décentralisées 2012 de l'Association française de droit constitutionnel, est le fruit d'une collaboration fructueuse entre le droit administratif et le droit constitutionnel, entre la recherche et la formation professionnelle. Proposer une réflexion sur les rapports entre les " collectivités territoriales et l'élection présidentielle " s'écarte du discours juridique qui est traditionnellement tenu sur le local. L'élection présidentielle apparaît en effet comme le lieu politique, par excellence, à l'égard duquel les collectivités territoriales sont étrangères. Et pourtant, l'analyse du droit et de la pratique de l'élection présidentielle permet de mettre en évidence deux passerelles entre le champ du politique et le local. D'une part, les collectivités territoriales sont incontestablement des acteurs de l'élection présidentielle. D'abord, par la force des choses, ou plus précisément par la force du découpage territorial : il revient en effet aux collectivités territoriales d'organiser matériellement et territorialement le déroulement de l'élection présidentielle. Mais les collectivités territoriales participent aussi à l'élection présidentielle par la voix de leurs élus qu'ils soient parrains ou sénateurs. D'autre part, le discours politique électoral s'empare, et tout le monde en conviendra, de la question locale. Quelles conclusions peut-on tirer de ce double constat ? Le local est-il appréhendé pour lui-même ou constitue-t-il en réalité un moyen d'affirmation de l'Etat ? Plus généralement, l'objectif de cette journée d'études fut de mesurer la dimension politique de l'objet local. |
L’Etat dans ses relations avec les collectivités territoriales
Colloque organisé le 12 mars 2009 à l'UCP et dont
les Actes ont été publiés dans la collection LEJEP de la maison d'édition Lextenso en
février 2011.
« Il est temps de décider », titrait en mars 2009 le rapport du Comité pour la réforme des collectivités locales présidé par M Edouard Balladur. Là où il s'attachait à clarifier les relations entre collectivités, se focalisant sur leurs structures, beaucoup ont relevé qu'il n'était guère question de leurs relations avec l'Etat, se demandant si cette relation n'était pas la grande absente. Courant 2010, lorsque des projets de loi ont été élaborés, le « spectre » d'une recentralisation faisait florès. L'actualité d'alors, qui reste celle d'aujourd'hui, explique le choix d'une journée d'études juridiques sur la centralisation française. Il s'agissait d'étudier « l'Etat dans ses relations avec les collectivités territoriales », le plaçant d'emblée au centre des interrogations, au centre du système le liant aux collectivités parce que c'est bien ainsi qu'il semble apparaître ou réapparaître : le maître du jeu, celui dont tout procède, celui vers qui tout revient... Parallèlement au développement d'un « droit des collectivités territoriales », qu'est devenu ce principe de centralisation qu'au 19e siècle, Léon Aucoc, parmi d'autres, considérait être le principe fondamental dominant toute l'organisation administrative ? Autrement dit, comment s'est transformé ou non, et dans quelle mesure ce que l'on a appelé par opposition le « droit de l'Etat » ? Et, puisqu'il est désormais tant question de « recentralisation », qu'en est-il exactement ? Qu'est-ce que cela signifie ? |